DESSINS/PEINTURES/COLLAGES
Ici, comme dans les hôtels, la chambre n°13 n’existe pas. La chambre d’apaisement est bien là mais elle n’est pas numérotée. Au rez-de-chaussée du bâtiment de la Force, architecture chargée d’un douloureux passé et classée au titre des Monuments historiques, ma chambre, la n°10, possède une double fenêtre condamnée avec vue partielle sur la séculaire rue des Archers. Dans la pièce, face à cette ouverture se trouve la porte d’entrée qu’on ne peut fermer, elle est percée d’un hublot de quarante centimètres de diamètre, qui offre un double point de vue : sur la chambre et, au delà du couloir, sur une cour intérieure accueillant le romanesque Puits de Manon.
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© Raphaël Boccanfuso 2009